Technique
- Mini-conférence sur la photo panoramique (en pdf)
Cette page date un peu mais elle reste utile aux débutants qui veulent aller au delà du simple usage de la fonction "panorama" de leur appareil.
Le procédé que j'ai choisi est celui dit "par assemblage", il en existe d'autres (appareil dédié très grand angle, appareil à objectif rotatif, recadrage...)
Le panoramique n'échappe pas aux règles de la photographie
: la composition, la lumière, l'instant, les premiers plans, les
points forts...
S'y ajoutent cependant au moins trois particularités :
- "penser" le résultat final sans le voir réellement
- utiliser un dispositif pour faire "tourner" l'appareil autour
de la pupille d'entrée (du "point nodal" disent certains)
- assurer le montage final à partir des différentes photos (j'utilise Kolor Autopano)
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Support simple et économique pour photographie panoramique 360° |
Il existe de nombreux sites excellents sur le sujet de la photographie
panoramique, du calcul du point nodal entrant (pupille d'entrée)
et des logiciels d'assemblage...
Cette page est plus modeste. Elle montre simplement qu'un bon bricoleur
passionné de photo peut fabriquer en moins de deux heures et pour
quelques euros un support articulé suffisamment performant pour
s'adonner à la photo panoramique à 360°.
Quel matériel faut-il ?
- 2 équerres en acier (10 cm x 20 cm, largeur 4 cm, épaisseur
5 mm) = deux fois 3 euros
- 1 trépied équipé d'une tête panoramique pour
niveau laser (souvent en promo pour quelques dizaines d'euros dans les
hyper)
- 1 boulon de 6 mm avec un gros écrou de récupération
ou un papillon
- 2 vis de 4 mm, longueur environ 15 mm
- le matériel classique du bricoleur, dont des tarauds et un petit
bout de chambre à air pour faire une rondelle à glisser
entre les deux équerres.
Mode opératoire
La première chose à faire est de calculer précisément
la pupille d'entrée.
Consultez d'abord le site d'Arnaud
Frich.
Comment ais-je fait personnellement ? J'ai récupéré
la chute d'une des 2 équerres percée d'un trou en son milieu.
Dehors, j'ai posé horizontalement une planche percée d'un
clou qui dépassait de 2 mm. J'ai enfilé la chute sur le
clou et fixé la pièce équipée de l'appareil
à cette chute avec du gaffer. En visant simultanément une cordelette verticale à 50 cm et un poteau
à 300 m, par approximations successives on arrive à
caler très exactement l'ensemble (pour une focale donnée
évidemment). Quand c'est fait, avant de décoller le gaffer
on perce la pièce principale dans le prolongement du trou de la
chute.
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Couper la partie courte d'une équerre en laissant subsister
ce qui servira de butée au boîtier. Deux trous, le premier pour fixer le boîtier avec une vis ad-hoc, le second pile sur le point nodal. Ce trou sera taraudé pour fixer une vis de six. J'ai pris une vis à tête hexagonale meulée, mais un boulon poëlier convient également. |
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Allez, comme je suis gentil je vous donne les dimensions pour
le Pentax *istD équipé de son objectif standard (18/35)
réglé sur la focale 18 mm : |
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Fixer la deuxième équerre (sa partie courte) sur la
tête panoramique à l'aide de deux trous taudés
et des deux vis de 5 mm. Il n'est pas impossible de faire des
trous oblongs sur l'équerre pour s'octroyer une marge d'erreur) Sur la photo, le trait représente la position du point nodal sur l'autre axe (facile à caler, c'est le milieu de la lentille ) Le petit trou entre les deux vis m'a servi pour caler le point nodal sur l'axe de rotation (à l'aide d'un clou visant l'axe de la tête panoramique) |
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L'ensemble prêt à être assemblé. Il est possible d'intercaler une rondelle en caoutchouc (chambre à air découpée). J'ai récupéré le gros écrou sur une chaise de bureau vouée à la décharge. Un papillon convient également mais l'effort de serrage nécessaire est plus important. |
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La "bête" terminée... Les remarques sont toujours les bienvenues ici |